UMP 58

Taux de participation de 31,21% à midi, en hausse par rapport à 2002

Le taux de participation atteignait 31,21% à midi dimanche en métropole, pour le premier tour de l'élection présidentielle, contre 21,4% au premier tour de 2002, selon le ministère de l'Intérieur.

Le taux de participation enregistré dimanche midi est également nettement supérieur à ceux enregistrés au premier tour lors des présidentielle de 1995 (23%), de 1988 (27,1%) et de 1981 (25,9%).

Au premier tour de 2002, la participation de mi-journée avait été une des plus faibles jamais enregistrée pour une présidentielle. Le scrutin du 21 avril 2002 s'était d'ailleurs soldé par un très fort taux d'abstention: 28,4%, le record pour un premier tour.

Nicolas Sarkozy en Camargue

Sarko Rassembleur

Les Français d'Amérique du Nord votent pour la présidentielle

Les Français d'Amérique du Nord se sont rendus aux urnes samedi, un jour avant leurs compatriotes de France, pour désigner le successeur de Jacques Chirac à la présidence de la République au terme d'une campagne dont la fièvre a traversé l'Atlantique.

Des centaines de personnes faisaient la queue par un soleil radieux samedi matin à l'ouverture des bureaux de vote dans une école du chic quartier Outremont de Montréal, la ville hors d'Europe qui compte le plus grand nombre d'électeurs français.

Sondages, estimations: l'interdiction de diffusion perturbée par les médias étrangers

L'interdiction faite aux médias et sites internet français de diffuser sondages et estimations sur la présidentielle avant la clôture du scrutin, dimanche à 20H00, devrait globalement être respectée, mais les internautes pourront satisfaire leur curiosité sur les sites étrangers.

Plus aucun sondage ne pouvant être publié depuis vendredi minuit, heure de clôture de la campagne en métropole, aucun quotidien national ni aucune radio ou télévision ne faisait état samedi des derniers sondages transmis par CSA, BVA et Ipsos vendredi soir.

France: la présidentielle en chiffres

Voici quelques chiffres-clefs du scrutin présidentiel en France, dont le premier tour se déroule dimanche:

- Nombre d'électeurs inscrits: 44,5 millions

- Nombre de nouveaux inscrits:

. par rapport à 2006 : 1,8 million

. par rapport à 2002 : 3,4 millions

. Quelque 820.000 Français sont inscrits à l'étranger, soit plus du double par rapport à 2002.

- Nombre de bureaux de vote: plus de 65.000.

- Nombre de villes où les bureaux sont équipés de machines à voter: 82 communes de plus de 3.500 habitants, totalisant 1,5 million d'électeurs

- 70% des bureaux de vote fermeront à 18H00 locales (16H00 GMT), 5% à 19H00 locales (17H00 GMT) et 25% -notamment à Paris et dans les grandes villes- à 20H00 locales (18H00 GMT).

- Nombre de sondages d'intentions de vote depuis le 15 janvier: 123

- Plus fort taux d'abstention au premier tour d'une présidentielle: 28,4% (21 avril 2002)

- Plus faible taux d'abstention: 15,3% (1965)

- Plus fort taux de mobilisation d'un tour à l'autre : 5 mai 2002, avec 2,5 millions de voix supplémentaires. Les grands partis avaient alors appelé à faire barrage à l'extrême droite dont le chef Jean-Marie Le Pen avait éliminé le socialiste Lionel Jospin au premier tour.

- Plus fort taux de vote pour un candidat au 1er tour: 44,6% (Charles de Gaulle en 1965)

- Plus faible taux de vote: 0,07%, soit 19.225 pour le "fédéraliste européen" Guy Héraud, en 1974)

- La France a eu 22 présidents de la République depuis 1848.

Un proche de Royal surpris distribuant des tracts

Patrick Mennucci, un proche collaborateur de Ségolène Royal, a fait samedi 21 avril au matin à Marseille "l'objet d'une invite à ne plus distribuer de tracts sur la voie publique, la période de campagne officielle étant close", a indiqué à l'Associated Press Bernard Squarcini, préfet de police de la cité phocéenne.

"M. Mennucci était au milieux de militants qui distribuaient des tracts. Des policiers sont allés leur demander de cesser", a expliqué Bernard Squarcini. "Nous appliquons les règles édictées par le Conseil constitutionnel avec une égalité stricte. Une telle invite a été également formulée pour des militants UMP qui participaient aux '72 heures pour Nicolas Sarkozy' et qui distribuaient des tracts sur le Vieux-Port", a-t-il ajouté.

Amende et confiscation

"Il s'agit d'actes purement contraventionnels. Le parquet a été avisé, mais M. Mennucci lui-même ne distribuait pas de tracts", a précisé à l'AP Pierre Carton, directeur départemental de la Sécurité publique des Bouches-du-Rhône.

"Je n'ai jamais été interpellé et je ne distribuais pas de tracts", a confirmé M. Mennucci qui a dénoncé "une manipulation absolue de la part d'une UMP très énervée dans ces dernières heures de campagne".

L'article L49 du Code électoral interdit la distribution de tracts "le jour du scrutin". Rappelant que la campagne officielle a pris fin vendredi soir à minuit, le Conseil constitutionnel en déduit sur son site Web que la distribution de tracts est interdite "tant la veille que le jour du scrutin", c'est-à-dire ce samedi et dimanche.

Une telle infraction est théoriquement punie d'une amende de 3.750 euros et de la confiscation des documents distribués.

voyage en absurdie

Les machines à voter sont à la mode. Est-ce vraiment un progrès ? Il faut n'avoir jamais connu de pannes ou de fraudes infirmatiques pour penser que les machines sont infaillibles. A-t-on vraiment besoin de gagner du temps, au point que la petite heure qu'il faut pour dépouiller un bureau de vote en toute confiance soit devenue intolérable ? Big Brother approche !

un peu de calme ...

Il est temps que cela se termine.

La campagne du premier tour de l’élection présidentielle a pris un virage doublement révélateur dans ces derniers jours qui précèdent le scrutin. Un virage de haine exacerbée et de communication politique à base de sondages tournant à la monomanie.

La haine, il n’y a plus guère que cela dans les critiques adressées à Nicolas Sarkozy, dans les blogs, dans les discours, dans les argumentaires. Le « tout sauf sarko » permet d’employer tout argument, pourvu qu’il soit excessif. Cette semaine ont fleuri des appréciations peu amènes sur ses origines hongroises, sur sa grand mère juive, sur son supposé eugénisme, sur son côté dictatorial à côté duquel Hitler et Staline font figure d’enfants de chœur. Untel se prépare à quitter la France s’il est élu, tel autre prédit les pires mouvements sociaux qui n’ont jamais eu lieu, on chante la tolérance et la démocratie à la seule condition que son camp gagne, en bref, on refuse par avance les résultats d’élections qui oseraient ne pas être compatibles avec cette alliance haineuse et paradoxale allant de l’extrême gauche à l’extrême droite, de Besancenot à Le Pen en passant par quelques chanteurs de rap, les bobos et les ayatollahs de l’écologie sacralisée et les nouveaux gourous de la blogosphère.

Présidentielle 2007: issue indécise pour une campagne incertaine

Environ 44,5 millions d'électeurs sont appelés à voter dimanche pour dire qui ils souhaitent voir succéder à Jacques Chirac à la présidence de la République, dans une élection à suspense qui devrait marquer un tournant dans la Ve République.

On saura dimanche qui des douze candidats, dont quatre femmes, en lice --Olivier Besancenot, Marie-George Buffet, Gérard Schivardi, François Bayrou, José Bové, Dominique Voynet, Philippe de Villiers, Ségolène Royal, Frédéric Nihous, Jean-Marie Le Pen, Arlette Laguiller et Nicolas Sarkozy-- pourra disputer, le 6 mai, le droit de devenir le 6e président de la Ve République.