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Sondage: Sarkozy +2 à 29%, Royal -1 à 26%, Bayrou - 2 à 18% (LH2)

Nicolas Sarkozy progresse de deux points, à 29%, dans les intentions de vote au premier tour de la présidentielle, tandis que Ségolène Royal en perd un à 26% et François Bayrou deux à 18%, selon un sondage LH2 pour RMC, BFM TV et 20 minutes rendu public lundi.

Dans cette enquête réalisée les 30 et 31 mars, le président du Front national Jean-Marie Le Pen gagne un point à 13%.

A l'autre extrême, Olivier Besancenot gagne deux points en une semaine, à 5%, permettant à la gauche de la gauche (Besancenot, Laguiller, Buffet, Bové et Schivardi) d'atteindre 11% (+1,5 point), ce qui pourrait constituer une réserve de voix pour Mme Royal le 6 mai.

Au second tour de scrutin, M. Sarkozy gagnerait par 51% contre 49% à Mme Royal (stable).

Supprimer l'ENA: la proposition Bayrou fraîchement accueillie

La proposition de supprimer l'ENA faite par François Bayrou a été fraîchement accueillie, le candidat centriste à la présidentielle étant soupçonné de vouloir à peu de frais relancer sa campagne, même si "l'énarchie" reste très critiquée.

M. Bayrou, qui marque le pas dans les derniers sondages, a proposé dimanche de remplacer l'Ecole nationale d'administration, qui forme depuis 1945 les plus hauts fonctionnaires français, par une "école des services publics".

Fabius : Sarkozy est "un candidat d'affrontement"

Laurent Fabius a qualifié lundi Nicolas Sarkozy de "candidat d'affrontement", "de déchirure", en l'opposant à Ségolène Royal qui est la "candidate du changement".

L'ancien Premier ministre socialiste a affirmé sur RTL que "sur le terrain", il ressentait "une hostilité assez forte à Nicolas Sarkozy, perçu comme un candidat d'affrontement là où Ségolène Royal est plutôt perçue comme une candidate du changement".

Villepin "soucieux de servir" les Français où "que (ses) choix (le) conduisent"

Dominique de Villepin a assuré lundi qu'il serait "toujours soucieux de servir" les Français "où que (ses) choix (le) conduisent" après l'élection présidentielle.

"Je voudrais remercier le président de la République, Jacques Chirac, qui m'a accordé sa confiance" en le nommant à Matignon en mai 2005, a déclaré le Premier ministre lors de sa 20ème et ultime conférence de presse mensuelle à Matignon.

Voynet : les écologistes ne pèseront pas s'ils font "1 ou 2%" le 22 avril

Dominique Voynet, candidate des Verts à la présidentielle, a exprimé lundi la crainte qu'aucun candidat ne tienne compte de l'écologie "si les écologistes font 1 ou 2%" au premier tour de la présidentielle.

Invitée d'i-télé, Mme Voynet a indiqué être "candidate pour que les Verts pèsent sur le projet de la gauche".

"Je ne fais aucune confiance à qui que ce soit si les écologistes font 1 ou 2%" le 22 avril, a-t-elle dit.

Selon elle, "pour que cela pèse vraiment, il faut que le rapport de force dans la société se fasse entendre".

L'écologie ne doit pas être qu'"une vague culpabilité, une vague sensibilité émotionnelle", a-t-elle dit.

Interrogée sur Nicolas Hulot, elle a estimé "normal" et "juste" que les associations ne donnent pas de consigne de vote. L'animateur écologiste a salué "mon courage et ma connaissance des dossiers", s'est-elle félicitée.

Les candidats à la présidentielle tiennent les Etats-Unis à distance

Les principaux candidats à la présidentielle critiquent la politique étrangère de George W. Bush et se démarquent du modèle de société américain, même Nicolas Sarkozy a pris quelque peu ses distances après avoir été taxé "d'atlantiste".

"Tout candidat qui donne l'impression d'être favorable aux Etats-Unis en politique étrangère et, au-delà, en termes de projet de société, court le risque d'être discrédité", explique Jérôme Sainte-Marie, directeur de l'institut de sondages BVA Opinion.

Sarkozy Hulot : le pacte écologique

Robien rejoint Sarkozy : Bayrou peine à concrétiser "l'union nationale"

Gilles de Robien, seul ministre UDF du gouvernement, a annoncé son ralliement à Nicolas Sarkozy pour la présidentielle, illustrant la difficulté de François Bayrou à convaincre, à droite comme à gauche, du bien fondé de son projet d'"union nationale".

A trois semaines seulement du premier tour, le ministre de l'Education nationale se prononce dans un entretien au Journal du Dimanche, en faveur du candidat UMP, après avoir, dit-il, "soigneusement pesé le pour et le contre".

Il y fait état de "divergences de fond" avec François Bayrou, qu'il accuse de maintenir "le flou" et "l'ambiguïté" sur les futures alliances.

La campagne présidentielle se focalise sur un duel Royal-Sarkozy

A trois semaines du premier tour de l'élection présidentielle, la campagne se focalise sur un duel entre la socialiste Ségolène Royal et l'ex-ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, le centriste François Bayrou voyant son score se tasser dans les sondages.

En baisse dans les enquêtes d'intentions de vote cette semaine après s'être installé à la mi-mars dans le rôle du "troisième homme" en dépassant les 20%, M. Bayrou est cantonné selon un dernier sondage publié samedi à 19%, derrière le candidat de droite (31%) et son adversaire socialiste (24,5%).

Borloo: "Il n'y a pas à clore la polémique, le chômage baisse"

Le ministre de l'Emploi Jean-Louis Borloo, rallié à Nicolas Sarkozy, a estimé dimanche sur Radio J qu'il n'y avait pas "à clore la polémique" sur le taux de chômage en France, car, a-t-il affirmé le chômage baisse "tous les mois" depuis deux ans.

"Il n'y a pas à clore la polémique, il y a une campagne électorale, ça fait deux ans que le chômage baisse de 25.000 chômeurs tous les mois", a déclaré M. Borloo en réponse à une question sur la façon de mettre fin à la polémique en cours sur le taux de chômage en France.

"Tous les mois le chômage s'améliore et tous les mois il y a plus d'emplois" a-t-il martelé.