Nicolas Sarkozy
Président de l'Union pour un Mouvement Populaire
Dijon - lundi 23 avril 2007
Seul le prononcé fait foi
Mes chers amis,
Merci, merci de votre présence, merci de votre soutien, merci de votre enthousiasme, merci de votre ardeur, merci de votre amitié.
C’est ici ce soir, en Bourgogne, que commence la campagne pour le second tour. C’est ici à Dijon que je veux m’adresser aux 11 millions de Français qui m’ont apporté leurs suffrages. Je veux leur dire que je ne les trahirai pas, que tous les engagements que j’ai pris je les tiendrai.
Je veux leur dire que si j’ai voulu mettre la morale au cœur du débat politique, je veux aussi la mettre dans le comportement politique.
Je n’ai jamais cru au cynisme en politique. Je n’ai jamais cru à la politique qui oublie ses promesses sitôt l’élection passée.
J’ai toujours cru à cette vérité toute simple que la politique pour être respectée doit être fidèle à la parole donnée.
J’ai toujours cru à cette vérité toute simple que la crise de confiance qui mine la politique serait résolue quand le mensonge cesserait d’être une arme de la politique.
J’ai toujours cru à cette vérité toute simple que les Français se réconcilieraient avec la politique dès lors que la politique les respecterait.
Aux 11 millions de Français qui m’ont fait confiance dès le premier tour, je veux dire que mon souhait de moraliser la politique et de remédier à la crise de confiance commence pour moi par la volonté de ne pas les décevoir.
Je veux leur dire que c’est autour d’eux que je compte faire le rassemblement du peuple français le plus large possible.
Aux électeurs qui ont voté pour d’autres candidats au premier tour et qui sont des femmes et des hommes de bonne volonté, je veux dire qu’ils ont toute leur place dans ce rassemblement dès lors qu’ils partagent eux aussi les valeurs de l’identité nationale, du travail, du mérite, du civisme, de la justice.
Je leur dis que le moment est venu où chacun doit prendre ses responsabilités, où, pour chacun, il s’agit de savoir si la France choisit le changement ou l’immobilisme, l’audace ou la frilosité, le renouveau ou le déclin.
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