Ségolène Royal a précisé mardi qu'elle reprenait sa "liberté totale dans cette dernière ligne droite" de la campagne pour l'élection présidentielle, afin que "le vote des Français ne soit pas instrumentalisé dans une revanche de la gauche contre la droite".
"J'ai la chance d'être appuyée sur un parti politique en ordre de marche" et "ceux qui pensent qu'on peut faire de la politique tout seul, sans parti, se trompent, c'est le totalitarisme", a souligné la candidate socialiste, devant les représentants de la presse quotidienne régionale, réunis à Paris.
"Je ne reprends pas ma liberté par rapport à tel ou tel parti, mais globalement parce que c'est l'essence même de l'élection présidentielle", qui interdit d'"instrumentaliser le vote des Français dans une revanche de la gauche contre la droite", a-t-elle précisé.
Se disant "en dialogue direct avec les Français", elle a estimé que voter pour elle serait "un vote pour aller en avant, un vote de changement pour autre chose, un vote de dépassement".
Il faut "un regard neuf, sans dogme", il ne s'agit pas de "revenir à ce qui se passait il y a cinq ans" mais de "changer les choses en profondeur". "Tous ceux qui veulent venir sont bienvenus", a-t-elle ajouté.
"Les problèmes qui se posent ne sont pas de droite ou de gauche, mais il y a une façon de les résoudre différente à droite ou à gauche", a-t-elle ajouté, revendiquant "une volonté de modernité" qui permette de "regarder les choses telles qu'elles sont".
"J'ai reçu des millions de messages, a-t-elle indiqué, qui me disent : Ségolène reprends ta liberté, retrouvons notre Ségolène d'avant !".
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