UMP 58

Sarkozy "un peu étonné d'une forme d'agressivité" de Mme Royal

Nicolas Sarkozy a déclaré jeudi qu'il avait été "un peu étonné d'une certaine agressivité" de la part de Ségolène Royal lors du débat télévisé avec son adversaire socialiste.

C'était "un débat digne" et "j'espère qu'il a intéressé les Français", a déclaré le candidat UMP sur RTL. Mais "j'ai été un peu étonné d'une certaine agressivité de Mme Royal", a-t-il ajouté.

Les deux camps crient victoire

Les deux camps criaient victoire mercredi soir, à l'issue du face à face télévisé entre Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, à J-4 du second tour.

Nicolas Sarkozy est salué par les représentants de la majorité comme "très clair, très précis" et "calme", alors que Ségolène Royale restait, selon eux, dans "le flou" et "l'imprécision". A l'inverse, les responsables de gauche ont vu Ségolène Royal "étonnante" de "dynamisme et de modernité", face à un candidat UMP "sur la défensive", "mal à l'aise", "maîtrisant mal ses dossiers".

Royal et Sarkozy ont croisé le fer lors du débat télévisé

Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy ont croisé le fer mercredi soir lors du débat d'entre-deux tours présidentiel, la candidate socialiste attaquant avec pugnacité, son adversaire UMP affichant calme et pondération.

Les retombées et analyses du face-à-face télévisé entre Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy devraient dominer l'avant dernier jour de campagne électorale ce jeudi, tandis que Séglène Royal et Nicolas Sarkozy animeront leurs ultimes meetings. La championne du PS sera à Lille, ville où elle était arrivée en tête du premier tour avec 32,98% des voix, contre 26,40 pour M. Sarkozy. Le candidat de l'UMP tiendra sa réunion publique à Montpellier, ville où il avait fait 27,6 %, contre 34,5 pour elle.

Sarkozy et Royal s'accrochent longuement sur les 35 heures

Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal ont longuement bataillé mercredi soir sur les 35 heures, que le premier veut contourner par les heures supplémentaires, tandis que la candidate PS a promis des négociations par branche professionnelle avant toute généralisation aux PME.

"Les 35 heures ont été une catastrophe, il faut bien le dire, généralisée pour l'économie française, mais qui s'agissant de l'hôpital public ont considérablement détruit son organisation", a déclaré M. Sarkozy lors du débat télévisé d'entre-deux tours.

Second tour: Sarkozy à 53,5% (=) contre 46,5% (=) à Royal, selon un sondage Ipsos/Dell

Nicolas Sarkozy l'emporterait sur Ségolène Royal au second tour de l'élection présidentielle avec 53,5% (=) des voix contre 46,5 (=) pour la candidate socialiste, selon la 54e vague de l'enquête Ipsos/Dell publiée jeudi.

86% (-1) affirment que leur choix pour le second tour est définitif : 88% (-2) pour les électeurs de Ségolène Royal, 88% (+1) pour ceux de Nicolas Sarkozy. 15% (+1) des personnes certaines d'aller voter n'ont pas exprimé d'intention de vote.

Madame Royal inquiétante pour la France

Avant de parler du grand débat de ce soir, un mot sur le meeting d’hier soir au Stade Charlety, de S. Royal, 60 000 personnes selon le parti socialiste. Comment vous réagissez aux propos qu’elle a tenu ?
D’abord c’était un concert meeting, il y avait la partie concert, gratuite, de manière à racoler quelque peu. Je trouve d’abord que sur l’ambiance, ça sentait un peu, en effet, mai 68, je n’oublie pas que c’est à Charlety, en mai 68, que Mendès-France a été, je dirais dévoré, par F. Mitterrand pour la suite ça a été très important et...

Il y a un vrai débat sur mai 68, S. Royal défend l’héritage, N. Sarkozy l’attaque et quel est votre sentiment là-dessus ?
Mon sentiment, c’est que "Il est interdit d’interdire", a fait beaucoup de dégâts et je pense que N. Sarkozy a raison quand il dit que dans l’école, mieux vaut J. Ferry, c’est-à-dire : le maître est meilleur que l’élève, que mai 68, c’est-à-dire : l’élève est l’égal du maître. Je pense qu’il y a un certain nombre de principes d’autorité, qui sont nécessaires dans une République et que ces vraies valeurs ont été un peu bousculées par mai 68 et donc...

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Immigration, Identité, Respect

Ségolène Royal veut changer la constitution. Il vaut mieux pour elle en effet

Durant toute la campagne, Ségolène Royal a montré son incapacité totale à assumer la charge de Présidente de la république définie par la 5ème constitution. Sur chacune des 5 principales missions du Chef de l'Etat, elle a multiplié bourdes et fautes politiques graves.

- Le Président de la République est garant de l'intégrité du territoire. Ça tombe mal : elle affirme que " les français ne seraient pas contre l'indépendance de la Corse " ! On comprend mieux pourquoi elle a dit sur la recrudescence des attentats  " je n'entre pas dans ces considérations. Ne comptez pas pour moi pour parler de ce qui ne va pas ". Les Corses qui souffrent depuis 30 ans du terrorisme apprécieront ...

- Le Président de la République est garant du respect des traités. Ennuyeux. Elle ignore le contenu du traité de non-prolifération nucléaire signé par la France, mais pas grave : elle propose au monde stupéfait une nouvelle version ! Elle n'a aucune idée sur l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne, pas grave, elle déclare " mon opinion est celle des français ". On ne sait toujours rien ... de toutes façons l'Union européenne pour elle c'est la France puisqu'elle propose un " référendum en 2009 sur un nouveau traité européen ". Les 24 autres pays n'ont pas leur mot à dire et devront réécrire un une nouvelle version juste pour la satisfaire.

- Le Président de la République est le chef des armées. Gênant, elle n'y connaît pas grand-chose et n'aime pas ça. Elle " oublie " 3 des 4  sous-marins nucléaires de la France, elle affirme avec démagogie ne pas vouloir de 2ème porte-avions nucléaire " si la nation est capable de dégager le coût d'un 2ème porte-avions, cette valeur n'ira pas à la défense nationale, mais ira à l'Education nationale ". C'est vrai que, pour elle, les armées ça sert à encadrer les missions humanitaires ... pas besoin de sous-marins ou porte-avions pour ça.

- Le Président de la République est garant de l'indépendance de la justice. On est mal partis : son modèle c'est la justice chinoise ; 2 de ses anciennes assistantes parlementaires ont dû aller jusqu'en cassation pour obtenir le paiement de ... 2.500 euros de salaires non versés ; son directeur de campagne adjoint est poursuivi pour infraction à la législation électorale. Le ton est donné.

- Le Président de la République mène la politique étrangère de la France. Ça promet ! Entre les bourdes monumentales de ses déplacements à l'étranger et le vide sidéral de ces interventions sur la politique étrangère, il faudra attendre qu'elle soit élue pour avoir une idée de ses idées.

Irresponsable, parjure, inconséquente, facteur de désunion ou simplement incapable, avec Ségolène Royal la fonction présidentielle aura bien besoin d'une nouvelle définition !

Non, ce n'est pas la France que nous voulons, nous ne sommes pas comme ça. Pensez-y le 6 mai prochain pour que ça n'arrive jamais.

Sanctions pénales des infractions à la propriété intellectuelle et artistique : Jacques Toubon (UMP, PPE-DE,F )

Nous voulons sanctionner efficacement la contrefaçon, qui est, économiquement, socialement et culturellement inadmissible. M. Zingaretti a fait beaucoup d'efforts pour arriver à un compromis utile.

C’est pourquoi nous avons voté pour l’ensemble du rapport, à l’exception d’un article nouveau introduit par la Commission des Affaires Juridiques.

La délégation française a pris position contre cet amendement à l'article 2 car il redéfinit, sans nécessité, le contenu des droits de propriété intellectuelle et artistique et restreint clairement la faculté pour les États membres d’incriminer la copie effectuée pour un usage commercial et de manière intentionnelle. D'où une zone de non-droit : les actes de piraterie commis à une échelle "non-commerciale" ne seront pas sanctionnés.  Or on ne pourra plus incriminer le téléchargement illégal de personne à personne.

Les organisations nationales et européennes qui gèrent la propriété intellectuelle et artistique et défendent la diversité culturelle se sont opposées à cette nouvelle disposition en soulignant que la piraterie sur les réseaux est croissante et met en péril non seulement les industries créatives  du secteur cinématographique et audiovisuel, mais aussi du secteur de la musique, ses créateurs et ses industries qui font la diversité et la richesse de notre continent.

Les députés UMP au Parlement Européen espèrent que la Commission et le Conseil soutiendront désormais les auteurs et les interprètes, refuseront la cybergratuité et maintiendront la proposition originale de la Commission.

Pour toute information:
Jacques Toubon, Député européen Tél: + 32 284 71 66
Service de presse PPE-DE Antoine Ripoll Tél: + 32 475 85 62 90
Le site des Députés européens UMP: http://www.umpeurope.eu