Nicolas Sarkozy ne donnera pas la traditionnelle interview télévisée à l'occasion du 14 juillet, ni de conférence de presse auparavant comme il l'avait un temps envisagé, a confirmé jeudi le porte-parole de l'Elysée, David Martinon.
Comme il l'avait à plusieurs reprises laissé entendre, M. Sarkozy ne donnera pas la traditionnelle interview télévisée de la fête nationale à laquelle sacrifiaient ses prédécesseurs à l'Elysée.
Mais il ne donnera pas non plus de conférence de presse avant le 14 juillet, comme il l'avait envisagé dans une interview au Figaro le 7 juin. "Ce sera une conférence de presse, probablement un peu avant le 14 juillet", avait-il alors répondu à une question sur l'interview du jour de la fête nationale.
En revanche, le chef de l'Etat doit s'exprimer le 12 juillet à Epinal sur les questions institutionnelles.
M. Martinon a par ailleurs confirmé que des détachements des 26 autres pays de l'Union Européenne participeraient au traditionnel défilé militaire.
Pour donner à ce 14 juillet une forte tonalité européenne, le Premier ministre portugais José Socrates, président en exercice de l'Union européenne, José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, Hans-Gert Pöttering, le président du Parlement européen, et Javier Solana, Haut représentant de l'UE pour la politique étrangère, ont été invités à assister aux festivités par le président Sarkozy.
L'émir du Qatar, cheikh Hamad ben Khalifa Al-Thani, dont un fils est élève à Saint-Cyr, la prestigieuse école d'officiers de l'armée de terre, qui doit ouvrir une "filiale" au Qatar, assistera également au défilé.
L'émir du Qatar a été le premier chef d'Etat arabe à être reçu à l'Elysée par Nicolas Sarkozy.
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